
Cette année marque le 40e anniversaire de la compagnie! Célébrant notre longévité, notre programmation se veut à la fois accessible et audacieuse, diversifiée et divertissante!
Les ratés – Rhapsodie gaspésienne
Une création théâtrale, musicale et humoristique

Crédit photo : Benoit Daoust
Jo, Sim, Mac et Gab sont LES RATÉS. Ces ex-urbain·e·s se sont trouvé·e·s, il y a quelques années, en s’installant en Gaspésie. Depuis, les ami·e·s sortent chaque semaine au bar La Péninsule, s’accrochant inconsciemment à leur jeunesse et à une époque révolue.
Aujourd’hui, c’est la grande finale du tournoi de karaoké! Pendant des mois, ce quatuor symbiotique, mais dysfonctionnel a répété SA chanson. Le classique des classiques : Bohemian Rhapsody de Queen.
Sous l’œil omniscient de PGB, véritable chef d’orchestre de cet endroit aux élans fantastiques, les amitiés, les amours et les rêves seront mis à l’épreuve. Personne ne sait quelle tournure prendra cette soirée, hybride entre confessionnal et bacchanale.
Parmi les shooters et les prestations : des anecdotes de soirées trop arrosées, des constats d’erreurs de parcours, des regrets et des vérités enfin révélées, mais aussi une complicité contagieuse, une panoplie de réparties cinglantes et une envie irrépressible de danser!
Conte bright comme un diamond
Spectacle de conte par Fano Maddix

Crédit photo : Audrée Lewka
Conte bright comme un diamond est basé sur un conte folklorique acadien vieux de plusieurs millénaires, présenté dans une forme contemporaine par Fano Maddix dans son dialecte, le chiac. C’est du folklore original : les vraies péripéties et personnages du conte sont préservés, mais dans une atmosphère féérique et surréelle. Fidèle à l’art de la parole, la conteux s’adresse directement au public et improvise sans texte, navigant à travers plusieurs rebondissements magiques. À ses côtés, la compositrice et violoniste Abèle Kildir crée sur scène des ambiances hyperpop et enchantées. Conte bright comme un diamond est une invitation à se laisser toucher par un conte ancien et à vivre une expérience de (re)connexion collective avec la tradition orale acadienne. Parce que le folklore care pas ce qu’anyone dit : il sait qu’il est glorious, intemporel et queer.

PROGRAMMATION ANTÉRIEURE
Léon le nul
Théâtre d’objets sans objets – Seul en scène

Crédit photo : Mathieu Doyon
À l’école, le petit Léon est le souffre-douleur de ses camarades. À la maison, il cherche sa place entre sa mère, nerveuse et impatiente, et son frère Éthienne, grand vendeur de chocolat, bourré d’argent et sûr de lui. Pour s’en sortir, Léon veut devenir un train, dur et puissant. Alors il mange des clous, et attend que ses anniversaires transforment ses jambes en roues. Léon vit avec une imagination littéralement débordante, infusée de romans d’aventures.
Léon le nul est un spectacle sur la découverte de sa force intérieure, porté par une performance de haute de voltige.
Réalités parallèles
Théâtre de papier – Sortie de résidence

Crédit photo : Dulciane Desautel
Le monde correspond-il vraiment à ce que l’on voit ? À ce que l’on en pense ? Construit à la manière d’un recueil de nouvelles, Réalités parallèles propose des courts récits : Il assiège / La porte du vaisseau / Le cosmos et Les murs du zoo se sont écroulés! Déjouant nos perceptions, ces histoires nous plongent dans des vertiges intérieurs grâce à l’amalgame improbable de la vidéo en direct, du théâtre de papier et du théâtre d’objets.
Le Théâtre À tour de rôle accueille La Pire Espèce en résidence de création, du 20 au 24 octobre 2025, pour leur nouveau spectacle en chantier, Réalités Parallèles, un projet particulièrement attendu du public.
Ubu sur la table
Théâtre d’objets déjanté – D’après Ubu Roi d’Alfred Jarry

Crédit photo : Djeyo
Une armée de baguettes de pain se dresse devant une autre, les bombes de tomates éclatent, le batteur à œufs survole les troupes en déroute, du sang de mélasse pisse sur les soldats-fourchettes marchant sur le Père Ubu. Le sort de la Pologne se joue sur une petite table où, faisant flèche de tout bois, les deux acteurs multiplient les références cinématographiques et échafaudent sous les yeux du public cette grande fresque bouffonne miniature.
Héritages vivants | Journées de la Culture
Suite au succès de la saison estivale 2025, le Théâtre À tour de rôle vous offre la chance de pouvoir découvrir ou redécouvrir le projet de médiation Héritages vivants lors des Journées de la Culture, le 27 septembre, à 16h.
Pour l’occasion, voici les kiosques qui seront présentés : Noémie Leymonerie | La rivière Cascapédia – Zaolie Tessier | La courtepointe des gens d’ici – Roger Bourque | Le Frigidaire – Catherine Côte et Pierre Colmor | Le lot des Côte – Mario Dubé | La maison de sa mère – Oumeyma Ben Abdallah | Le Mont Saint-Joseph.
Venez célébrer avec nous la date de fondation officielle de notre compagnie et nos 40 ans d’histoire, de création, d’engagement artistique et de rayonnement culturel! Au programme de cette soirée rassembleuse et réjouissante : piste de danse/DJ set, animation, témoignages, invités spéciaux, archives, surprises et plaisir en abondance ! 🎶 🎉
Juliette & Mathieu est une soirée théâtrale composée d’un prologue citoyen et de deux pièces ancrées dans le territoire qui interrogent notre rapport au patrimoine tant bâti que naturel, tant familial que culturel. En amont du spectacle, Héritages vivants propose des rencontres intimistes entre public et citoyens et met en lumière l’histoire et le patrimoine de la région. Dans un deuxième temps, Nous ne saurons jamais dire j’habite de Juliana Léveillé-Trudel et La manière noire de Jean-François Aubé abordent des enjeux collectifs comme l’exploitation des ressources ou, à une échelle plus personnelle, la protection de nos maisons familiales. Juliette et Mathieu offre un questionnement sensible sur la transmission, la notion d’héritage et la manière dont nous habitons nos espaces de vie. Une expérience théâtrale unique qui explore la dualité entre modernité et mémoire.

Gaza avant le 7
L’adaptation théâtrale
Guillaume Lavallée nous emmène avec lui au cœur de ce Gaza qu’il a eu la chance de connaitre, avant la récente recrudescence du conflit israélo-palestinien. C’est à sa mère qu’il s’adresse, dont la mémoire est ravagée par la maladie d’Alzheimer. Il lui raconte, en même temps qu’au public, ces années comme correspondant à Jérusalem, ses nombreuses visites à Gaza, enclave sur laquelle la terre, le ciel et la mer s’étaient refermés. Dans une volonté de restituer tant la mémoire de sa mère que celle de Gaza, il lui parle, avec beaucoup de tendresse et une certaine culpabilité de ne pas l’avoir fait avant, de ses plats préférés, de ses amis palestiniens et du soleil qui se baigne dans la mer Méditerranée.
Cet été qui chantait
Représentation familiale
Librement inspiré du livre éponyme de Gabrielle Roy écrit en 1972, Cet été qui chantait est un spectacle tout en images, en musique et en douceur.
Une corneille, portée par la brise, survole les montagnes, la vallée et enfin le fleuve. Elle vous guide jusqu’à la petite maison aux volets verts, tout au bout de la route de Petite-Rivière-Saint-François. Là, vous trouvez Gabrielle observant de ses yeux brillants toute la vie dans ce coin de pays : le petit foin qui danse dans le vent; les fleurs qui foisonnent sur un tas de fumier; les oiseaux blancs et noirs longeant les battures qui crient à la marée basse; les lucioles chuchotant à la tombée de la nuit.





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